Pour celles et ceux qui seraient intéressés, j'organise un petit stage à la maison dimanche 15 décembre de 9h30 à 12h30.
N'hésitez pas à me contacter par mail : elsacampet@hotmail.com ou par téléphone au 06 63 83 54 27.
A bientôt. Elza
dimanche 24 novembre 2013
"ENTRE DESIR ET PEUR, TU VIS COMME UN LUDION.
En haut, en bas. Si tu veux arrêter cet usant va-et-vient, médite. Méditer c'est entrer dans ta propre vérité, qui n'est ni le désir ni la peur. C'est plonger dans la profondeur de ce que tu es, pour émerger dans la plénitude de ce qui est. Ainsi se rompt le cercle de ces misérables allers-retours d'une hantise à l'autre. Dans l'espace méditatif qui se dessine en toi, tu perçois clairement que désir et peur se nourrissent de ton mental, jusqu'à devenir - si tu n'y prends garde - obsession ou panique.
Car le mental amplifie tout. Le non-mental est donc la porte du non-désir et de la non-peur.
Note-le : il ne s'agit pas d'une lutte, ce qui serait encore affaire du mental. Il s'agit de lâcher-prise.
Alors le désir s'éloigne. Alors la peur s'éloigne. Et ce mouvement d'éloignement te permet même de les contempler paisiblement. Tu vois en eux le jeu des énergies à l'oeuvre. Et tu vois que toi, tu n'es pas en jeu, parce que tu es le joueur, tu es la conscience."
L'En neuf, LXXXIX
mardi 8 octobre 2013
"LE SILENCE EST UN IMMENSE OUI. La clé ouvrant le ventail du divin.
Le moment, à proprement parler "inoui"- non entendu - où la vie se vit telle qu'elle est, sans nul désir.
Nu ! Tu es nu, comme à sa naissance l'est tout enfant. Méditer, c'est revenir à ta nudité première.
A cet état naturel que tu as perdu : l'innocence, c'est à dire la non-nuisance.
Du fait que tu l'as connue, tu as le sentiment, lorsque tu entres en méditation, de le reconnaître.
C'est exact. L'état méditatif est caché par ton mental, telle la nappe d'eau souterraine coulant sous le lit sec d'un ouesd. Ne t'arrête pas à cette sécheresse. Assieds-toi. Détends-toi. Observe tes pensées, tes émotions, tes sentiments. Laisse-les passer comme chameaux sur une piste du désert.
Ecoute. Ecoute le silence en toi. Car tu es silence.
La méditation n'est là que pour te faire découvrir la jaillissement naturel de ce silence.
Il n'y a rien à créer, rien à produire. Tout à accueillir. Laisse venir. Laisse-toi advenir."
L'En neuf, XLI
Le moment, à proprement parler "inoui"- non entendu - où la vie se vit telle qu'elle est, sans nul désir.
Nu ! Tu es nu, comme à sa naissance l'est tout enfant. Méditer, c'est revenir à ta nudité première.
A cet état naturel que tu as perdu : l'innocence, c'est à dire la non-nuisance.
Du fait que tu l'as connue, tu as le sentiment, lorsque tu entres en méditation, de le reconnaître.
C'est exact. L'état méditatif est caché par ton mental, telle la nappe d'eau souterraine coulant sous le lit sec d'un ouesd. Ne t'arrête pas à cette sécheresse. Assieds-toi. Détends-toi. Observe tes pensées, tes émotions, tes sentiments. Laisse-les passer comme chameaux sur une piste du désert.
Ecoute. Ecoute le silence en toi. Car tu es silence.
La méditation n'est là que pour te faire découvrir la jaillissement naturel de ce silence.
Il n'y a rien à créer, rien à produire. Tout à accueillir. Laisse venir. Laisse-toi advenir."
L'En neuf, XLI
jeudi 29 août 2013
jeudi 20 juin 2013
"Tu ne devrais jamais commencer une journée sans t'ouvrir quelques instants au non-mental.
Tu sors du sommeil, des rêves du matin, largement coloré de ton inconscient. Tu t'élances dans l'action, déja imbibé de ton mental. Entre les deux, glisse ce moment magique. Ecoute le non-mental, porte du divin. Laisse-le t'imprégner, en toute quiétude, quelque soit le poids du jour qui s'annonce.
De cette brève méditation, la transparence t'accompagnera tout au long des heures, telle une respiration. tu sentiras les deux plans de ton être-l'actif et le contemplatif-souplement reliés.
Ce va-et-vient spontané t'évite le piège majeur: t'identifier à ton mental.
Dans la journée, tu découvres l'extraordinaire efficacité silencieuse du non-mental, comparé au moteur à explosion du mental, lourd, bruyant, polluant. En somme, tu commences à vivre léger. Prélude à d'autres allègements, à de plus profonds dévoilements, qui sont la condition même de la transcendance, de la montée."
L'En neuf, XXX
jeudi 4 avril 2013
"L'optimisme est un aliment. Il te construit, et, le cas échéant, te console. Il a, de plus le même effet sur ton entourage. Mais d'où vient cette disposition d'esprit positive? D'une certitude: qu'il ne faut pas t'attarder aux épreuves de la vie mais t'y affûter; et plutôt cultiver tes ailes que tes semelles de plomb!
Tout est dans l'élan que tu imprimes à tes actes et dans le souffle que tu insuffles à ta vie. Les choses, certes sont à faire sérieusement, car elles dépendent de toi. Mais toi? Pourquoi te prendre à ce point au sérieux? Qui crois-tu honorer en te rendant hommage? Ne vois-tu pas que ta gravité aggrave les choses? Que le poids de ton égo te plombe?...L'optimiste n'est pas quelqu'un qui prend les choses à la légère, mais qui sait se rendre léger aux autres. "Rendre la vie plus légère" disait Boris Pasternak.
C'est cela l'optimisme. Une énergie qui nourrit sans jamais gaver. Une force qui ne pèse point."
L'En neuf page LIX
Tout est dans l'élan que tu imprimes à tes actes et dans le souffle que tu insuffles à ta vie. Les choses, certes sont à faire sérieusement, car elles dépendent de toi. Mais toi? Pourquoi te prendre à ce point au sérieux? Qui crois-tu honorer en te rendant hommage? Ne vois-tu pas que ta gravité aggrave les choses? Que le poids de ton égo te plombe?...L'optimiste n'est pas quelqu'un qui prend les choses à la légère, mais qui sait se rendre léger aux autres. "Rendre la vie plus légère" disait Boris Pasternak.
C'est cela l'optimisme. Une énergie qui nourrit sans jamais gaver. Une force qui ne pèse point."
L'En neuf page LIX
lundi 25 février 2013
"QUE SIGNIFIE CETTE LUTTE PERMANENTE CONTRE TOI-MEME ? Comment peux-tu, sérieusement, être autre que ce que tu es ? Cela ne te plaît pas ? Oui, mais c'est ! Que tu veuilles évoluer, parfait. La vie est évolution, et si tu sais lui faire confiance, ta vie est évolution (...)
Il y a des points de passage obligés. C'est en niant ces points que tu perturbes le déroulement des choses.
C'est en refusant ce que tu es, à ce moment précis, que tu te prives de l'énergie nécessaire pour être autre le moment d'après. Te voici donc en panne, partagé entre refus et désir. Laisse là ces distinctions. C'est l'art même du Tao. Et, à l'instant, te voici prodigieusement libéré. Ne vois-tu pas que cette ouverture, toute intérieure, engendre une extrême disponibilité à ce qui vient à toi. Tu vois soudain, tu entends, tu touches, tu sens, tu goûtes ce qui est, comme jamais auparavant. Parce que toit tu n'es plus. La lutte a cessé.
Dès que tu cèdes au réel, le réel t'appartient."
Texte XIX, l'En neuf
Il y a des points de passage obligés. C'est en niant ces points que tu perturbes le déroulement des choses.
C'est en refusant ce que tu es, à ce moment précis, que tu te prives de l'énergie nécessaire pour être autre le moment d'après. Te voici donc en panne, partagé entre refus et désir. Laisse là ces distinctions. C'est l'art même du Tao. Et, à l'instant, te voici prodigieusement libéré. Ne vois-tu pas que cette ouverture, toute intérieure, engendre une extrême disponibilité à ce qui vient à toi. Tu vois soudain, tu entends, tu touches, tu sens, tu goûtes ce qui est, comme jamais auparavant. Parce que toit tu n'es plus. La lutte a cessé.
Dès que tu cèdes au réel, le réel t'appartient."
Texte XIX, l'En neuf
mardi 29 janvier 2013
"ETRE C'EST ETRE. Si cette phrase te déroute par son simplisme, reprends-la, remâche-la, pousse-la en toi. A un moment, le déclic. Elle explose. Tu es. Comme le monde est. Et tu découvres que le problème, le seul, est que tu cherches ce que tu as en toi, ce que tu es de toute éternité. En définitive, tu ne peux pas ne pas être. Mais avant de prendre racine en toi, cette évidence t'échappe. Tu dois faire le voyage karmique à travers le faire et l'avoir. Ton égarement est programmé. Puis, sur le terreau de l'insatisfaction, ta conscience germe, éclôt, pousse, pousse, pousse. Et c'est de plus en plus clair. Il n'y a rien d'autre que l'être, que l'immensité de l'être. C'est quatre-vingt-dix-neuf pour cent de la réalité, comme le vide est quatre-vingt-dix-neuf pour cent de la matière. Alors, ne perds ni ton temps ni tes forces. Sois. C'est tout? Oui, c'est Tout."
Texte n°XXXI L'En neuf
jeudi 3 janvier 2013
Excusez nous pour ce temps de silence, dorénavant, nous vous proposerons régulièrement un texte de François Roux.
François Roux est licencié ès lettres et diplômé de Science Po. Concepteur-rédacteur en communication et directeur de création, la pratique du yoga et l'étude des enseignements traditionnels de l'Orient l'ont amené à transmettre ces disciplines. Cofondateur et rédacteur en chef des Cahiers du Yoga pendant 8 ans, il a contribué à la création de la Revue Française de Yoga et des Carnets de Yoga, publications auxquelles il apporte une régulière contribution.
Conférencier dans les diverses écoles françaises de yoga, à Paris, Strasbourg, Lyon, Aix-En-Provence, Bordeaux, Nantes et Lille. Ecrivain, il a publié 3 livres : Harmonique, L'En neuf et la Source océane, aux Editions AGAMAT.
" Tu ne devrais jamais commencer une journée sans t'ouvrir quelques instants au non-mental.
Tu sors du sommeil, des rêves du matin, largement coloré de ton inconscient.
Tu t'élances dans l'action, déja imbibé de ton mental. Entre les deux, glisse ce moment magique.
Ecoute le non-mental, porte du divin. Laisse-le t'imprégner, en toute quiétude, quel que soit le poids du jour qui s'annonce. Ce geste d'allégeance est libératoire. De cette brève méditation, la transparence t'accompagnera tout au long des heures, telle une respiration. Tu sentiras les deux plans de ton être - l'actif et le contemplatif - souplement reliés. Ce va-et-vient spontané t'évite le piège majeur : t'identifier à ton mental. Dans la journée, tu découvres l'extraordinaire efficacité silencieuse du non-mental, comparé au moteur à explosion du mental, lourd, bruyant et tant polluant. En somme, tu commences à vivre léger. Prélude à d'autres allégements, à de plus profonds dévoilements, qui sont la condition même de la transcendance, de la montée."
Texte n°XXX L'En neuf
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