mardi 29 janvier 2013

"ETRE C'EST ETRE. Si cette phrase te déroute par son simplisme, reprends-la, remâche-la, pousse-la en toi. A un moment, le déclic. Elle explose. Tu es. Comme le monde est. Et tu découvres que le problème, le seul, est que tu cherches ce que tu as en toi, ce que tu es de toute éternité. En définitive, tu ne peux pas ne pas être. Mais avant de prendre racine en toi, cette évidence t'échappe. Tu dois faire le voyage karmique à travers le faire et l'avoir. Ton égarement est programmé. Puis, sur le terreau de l'insatisfaction, ta conscience germe, éclôt, pousse, pousse, pousse. Et c'est de plus en plus clair. Il n'y a rien d'autre que l'être, que l'immensité de l'être. C'est quatre-vingt-dix-neuf pour cent de la réalité, comme le vide est quatre-vingt-dix-neuf pour cent de la matière. Alors, ne perds ni ton temps ni tes forces. Sois. C'est tout? Oui, c'est Tout."

Texte n°XXXI L'En neuf

jeudi 3 janvier 2013

Excusez nous pour ce temps de silence, dorénavant, nous vous proposerons régulièrement un texte de François Roux.
François Roux est licencié ès lettres et diplômé de Science Po. Concepteur-rédacteur en communication et directeur de création, la pratique du yoga et l'étude des enseignements traditionnels de l'Orient l'ont amené à transmettre ces disciplines. Cofondateur et rédacteur en chef des Cahiers du Yoga pendant 8 ans, il a contribué à la création de la Revue Française de Yoga et des Carnets de Yoga, publications auxquelles il apporte une régulière contribution.
Conférencier dans les diverses écoles françaises de yoga, à Paris, Strasbourg, Lyon, Aix-En-Provence, Bordeaux, Nantes et Lille. Ecrivain, il a publié 3 livres : Harmonique, L'En neuf et la Source océane, aux Editions AGAMAT.


" Tu ne devrais jamais commencer une journée sans t'ouvrir quelques instants au non-mental.
Tu sors du sommeil, des rêves du matin, largement coloré de ton inconscient.
Tu t'élances dans l'action, déja imbibé de ton mental. Entre les deux, glisse ce moment magique.
Ecoute le non-mental, porte du divin. Laisse-le t'imprégner, en toute quiétude, quel que soit le poids du jour qui s'annonce. Ce geste d'allégeance est libératoire. De cette brève méditation, la transparence t'accompagnera tout au long des heures, telle une respiration. Tu sentiras les deux plans de ton être - l'actif et le contemplatif - souplement reliés. Ce va-et-vient spontané t'évite le piège majeur : t'identifier à ton mental. Dans la journée, tu découvres l'extraordinaire efficacité silencieuse du non-mental, comparé au moteur à explosion du mental, lourd, bruyant et tant polluant. En somme, tu commences à vivre léger. Prélude à d'autres allégements, à de plus profonds dévoilements, qui sont la condition même de la transcendance, de la montée."

Texte n°XXX L'En neuf